D’après une étude, Google consomme moins d’1 % de la consommation des centres de informations à travers le monde. Cela signifie donc que Google utilise 0,01 % de la consommation électrique mondiale.
Comme le tableau le montre, le géant du Net consomme environ 1,9 milliard de kWh. L’information vient de Google lui-même.
Il correspond à la consommation électrique provoquée par les infrastructures de Google. D’après une étude de l’agence Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le leader de la recherche en ligne utiliserait à lui seul 0,01% des ressources en électricité mondiale.
Cette étude datant de juillet dernier pointe du doigt la consommation énergétique des moteurs d’études et leur impact sur l’environnement. Réalisée par Jonathan Koomey, scientifique de l’Université de Stanford, elle estime que les datacenters (ou centres de informations) dans lesquels sont installés les infrastructures informatiques des moteurs de recherche et des services en ligne consomment entre 1,1 et 1,5% de la consommation globale d’électricité en 2010 à travers le monde.
Avec environ 900 000 serveurs à travers le monde (sur les 45 millions envisagés par l’étude), Google consommerait ainsi 0,01% de l’électricité mondiale.
A l’heure ou ces consommations énergétiques sont pointée du doigts par les organismes écologiques, le géant américain tante de se positionner comme un des principaux acteurs de l’environnement.
Google a lancé un portail dédié à ses recherches et ses investissements dans les énergies vertes. Les internautes pourront trouver tout un tas d’informations et notamment la présentation de son avenir parc éolien destiné à alimenter le plus gros de ses datacenters.
On y apprend notamment que 100 recherches sur ses pages représente la même consommation qu’une ampoule de 60 watts allumée pendant une heure
Les courriers électroniques sont par ailleurs pointés du doigt. En moyenne une entreprise de 100 salariés reçoit 58 e-mails par personnes pour 33 envoyés. Cela représenterait à peu près 13,6 tonnes de CO² pour les 220 jours ouvrables travaillés dans l’année, soit l’équivalent d’un vol long courrier aller retour.